Près de 250 manifestants se sont rassemblés samedi 6 janvier à Chambéry, à Grenoble et dans les Hautes-Alpes pour protester contre l’organisation possible des Jeux Olympiques d’hiver 2030 dans les Alpes françaises.
A Chambéry, ils étaient une centaine dans une ambiance de kermesse, réunis dans un parc non loin du siège du comité départemental olympique et sportif de Savoie, a observé un journaliste de l’AFP. Des militants de différentes associations (Extinction Rebellion, Attac, les Soulèvements de la Terre) ou simples citoyens, étaient réunis à l’appel du collectif No-JO.
Au programme, course de ski et de Bobsleigh sur goudron avec remise de “médailles” aux présidents de région Laurent Wauquiez (Auvergne Rhône-Alpes), Renaud Muselier (Provence Alpes Côte-d’Azur) et au président du Comité national olympique sportif français David Lappartient pour récompenser respectivement leur “autoritarisme”, leur “malhonnêteté” et leur “corruption”.
Décision définitive en juin
A Grenoble, une quarantaine de personnes se sont positionnées près d’un rond-point de la nationale montant vers les stations de ski, avec des tenues bariolées de sport alpin pour sensibiliser les touristes, a expliqué un représentant joint par l’AFP qui a souhaité rester anonyme.
Dans les Hautes Alpes, une centaine de militants eux aussi vêtus de tenues bariolées ont profité des embouteillages au rond point d’une des sorties de l’A51, pour échanger avec les automobilistes dans un climat “festif”, selon Stéphane Passeron, membre du collectif No JO, joint par l’AFP.
L’offre de candidature des Alpes françaises, portée par les régions PACA et Aura pour les Jeux d’hiver de 2030, a été la seule retenue par le CIO le 29 novembre dernier, avant décision définitive en juin. Depuis, des élus et des associations pointent les risques écologique et économique que représente cet évènement mondial. Certains plaident pour des Jeux durables permettant de développer les transports, notamment ferroviaires dans les Alpes.